Un Interrogatoire de routine [Pv : Dewey]

Nous sommes Samedi, il fait beau et il fait chaud surtout. L’envie de rester coucher dans mon lit, était toujours présente depuis mon réveil ce matin. Aujourd’hui, est un jour de travail. Encore un. Vous l’aurez compris, aujourd’hui je n’est envie de rien, à part mon lit. Ma journée allait être ennuyeuse, je le savais. J’étais charger de rester au vidéo-club; enregistrer les commandes, encaisser les clients, recevoir des remarques des clients de Woodsboro. Tout en baillant et en m'étirant, je m'étais dirigée vers ma chaîne hi-fi pour mettre de la musique à fond. Et oui, j'ai de l'énergie à revendre dès le matin. C'est une qualité chez moi, je trouve. Enfin bref. J'ai été prendre ma douche et évidemment, j'ai chanté les paroles de la chanson en me servant du pommeau de douche comme micro. De toute façon, je suis seule chez moi, alors je peux faire absolument tout ce que je veux! C'est très pratique, je vous assure. Une fois ma douche prise, je me suis séchée puis j'ai enfilé mes habits et j'ai terminé de me préparer. En une petite demi-heure, c'était terminé. J'aller prendre la direction de la porte quand mon portable ce mis à vibrer dans mon sac. Qui peux bien m'appelé ?. En le sortant de mon sac j'écouta le message. J'étais convoquer ce matin au commissariat pour un interrogatoire. Je n'était la que depuis deux jours, que la police me collé déjà derrière. Je pris la porte et pris soin de bien la refermer à clés. En sortant de mon immeuble j'alla chercher mon vélo, monta dessus et pris la direction du commissariat. Après vingt minute environs j'arriva enfin devant. Je posa mon vélo contre un arbre et pris la direction de l'entrée. J'alla voir le secrétariat, la jeune femme me dit qu'il fallait que j'attend que le policier qui ma convoquer vienne me chercher. Je pris place sur une chaise en attendant qu'il arrive.

J'étais de plus en plus mal à l'aise. Je n'aimer pas, mais vraiment pas cette endroit. Il me rappelé beaucoup trop de mauvais souvenir que j'avais vécu il y à quelque année en arrière. Je décida de chasser ces pensée pour me concentré sur quelque chose de complètement insignifiant. Après quelques minutes d'attente, un policier s'approcha de moi. Ça devait être lui qui m'avait envoyé la convocation. Il me dit qu'il était le Shérif Riley et qu'il fallait que je le suive dans sont bureau.

- Oui je suis bien mademoiselle Starzenski. Je vous suis.

Après avoir passer je ne sais combien de couloir, nous arrivâmes enfin dans sont bureau. Plutôt petit, je trouve. Il me fit signe de la main pour m’inciter à m’assoie. Ce que je fis dans la seconde même. Il pris un dossier puis encra ses yeux dans les miens. Il me demanda de me présenté : depuis le berceau jusqu’à maintenant. Je n'avais pas d'autre choix que de lui répondre.

- Je m'appelle Isabella Sarah Starzenski. J'ai actuellement 18 ans. Je suis née dans la ville de New York en 1992. Je sais déjà ce que vous vous dites: " Génial, la chance qu'elle a eu de naître dans cette ville! ", mais je vous arrête tout de suite, ce n'est pas une chance. Je ne suis pas née dans le quartier le plus riche de la ville, bien au contraire. Je suis venue au monde dans l'arrondissement du Bronx, dans l'un des endroits les plus "malfamés". Depuis mon plus jeune âge, j'ai été habituée à vivre avec une mère totalement absente. Elle partait le matin avant que je n'aille à l'école et rentrait le soir une fois que j'étais couchée. J'ai appris à vivre sans être en présence d'une constante figure maternelle ou encore paternelle. Je n'ai jamais connu mon père, il est mort dans un accident de voiture trois mois avant ma naissance. A la place de mon père, j'ai vécu avec le nouveau petit ami de ma mère. Dans le genre crétin fini, ce type devait vraiment être le premier de la catégorie. Le grand vainqueur! Un alcoolique, voilà ce qu'il était. Il nous prenait, ma mère et moi, pour ses esclaves. Je ne compte pas le nombre de fois où j'ai dû aller lui chercher de l'alcool à l'épicerie du coin, alors que je n'avais encore que 5 ou 6 ans. Quoi qu'il en soit, je me suis réfugiée dans le monde de la danse de rue. J'ai découvert ça un jour par hasard en voyant des gens danser près de chez moi. Je faisais de rapides progrès, à un tel point que vers l'âge de quatorze ans un club de danse m'a recrutée. Nous étions douze dans le groupe et pour moi c'était comme une famille. Celle que je n'avais jamais réellement eu auparavant. J'aurais tout donné pour eux, et eux me protégeaient sans arrêt. J'avais confiance en eux plus qu'en n'importe qui. Mais je ne me suis rendue compte de mon erreur que trop tard. L'année de mes seize ans, alors que je rentrais chez moi un soir accompagnée par deux membres du crew, j'ai été forcée à faire quelque chose que je regrette encore aujourd'hui. A un moment, nous nous sommes arrêtés devant un magasin, et ils en ont fracassé la vitrine avant de m'envoyer à l'intérieur pour chercher des objets de valeur. " On monte la garde, ne t'inquiète pas! ", et comme une imbécile j'ai cru à leurs paroles. Quand les flics sont arrivés, je me suis immédiatement faite cueillir. Eux? Ils s'étaient déjà enfuis depuis un moment en les voyant arriver. Évidemment, je n'ai rien pu faire contre ça et j'ai été envoyée en centre de détention. Ce n'est qu'à mes dix-huit ans que j'ai enfin pu sortir de ce centre. Mais comme ma mère et son petit ami n'étaient pas jugés aptes à s'occuper de moi, de par leur manque de revenus et la condition d'alcoolique de cet homme, j'ai été placée chez ma grand-mère qui habite à Woodsboro. Je travail actuellement comme caissière dans le vidéo-club de la ville.